Dans le mazet table, le tapis vient compléter l’assise, se posant sur la bille de bois. 
Il s’agit d’un projet total mené de A à Z par les mains de deux étudiantes en école d’architecture : territoire agricole dans la Drôme, pays de lavandes, avec une terre pauvre et caillouteuse. Le site où ce projet est implanté se trouve à l’orée d’une forêt, à l’écart de toute habitation. Sept mazets sont présents sur le site, dispersés dans la forêt. Chacun dispose d’une forme simple : un carré en plan et une toiture monopente. À notre arrivée sur le site, ils sont abandonnés, certains ont le toit écroulé. Ils auraient été construits à des fins d’ermitage ou de retraite spirituelle. Disposant d’un existant sur le terrain, nous avons choisi d’utiliser les mazets en ruine dans la forêt et de faire projet autour. 

Notre parti pris fut de fabriquer un habitat fragmenté, nous avons alors étudié comment introduire l’environnement au-delà d’un simple paysage, en s’intéressant au modèle landais de l’airial où chaque pièce est associée à une fonction dans un terrain non fermé. Il faut donc imaginer chacun de nos mazets comme une pièce monofonctionnelle, les circulations se faisant dans la forêt.

À travers ce projet, nous avons réellement pris conscience de la place qu’a pris le confort mis à disposition (et pas forcément nécessaire) dans une grande partie des habitations de notre pays. Notre recherche peut paraître extrême, cependant nous pensons qu’il est possible de vivre ‘bien’ autrement. 

Pour chacune des pièces : le mazet table, le mazet chambre, le mazet bain, le mazet méditation, un tapis a été réalisé.

Chacun des tapis est une représentation du lieu et vient assurer une fonction dans la pièce.

ici : l’instagram du projet

x Marie Saracco
(merci à David Viarouge pour certaines photos)

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